histoire de la légende des croix de vilnius.

 


II - HISTOIRE DES TROIS CROIX


(COLLINE DES TROIS CROIX DE VILNIUS)


1916.


La pieuse et salutaire coutume de placer des croix en Lithuanie remonte aux époques les plus reculées du début de l’apostolat chrétien, proclamant publiquement l’enseignement du Christ, notamment au XIII° siècle. Encore que, au début du IX° siècle, on voyait de temps en temps en Lithuanie des missionnaires de passage qui convertissaient individuellement, ou par familles entières. Cependant, en raison de l’attachement aveugle des idolâtres à des coutumes païennes et encore plus à l’hostilité et la haine de leurs prêtres sacrificateurs, les premiers disciples de la foi du Christ devaient cacher leurs célébrations et les marques de leur foi.

Au fur et à mesure, les Grands-Ducs lithuaniens reconnurent le besoin de s’unir par le baptême avec des nations chrétiennes. Ils s’adressèrent au pape, en lui demandant d’envoyer chez eux des missionnaires. Les chrétiens commençaient à se montrer hardiment et à professer ouvertement leur croyance. Sur la terre lithuanienne de nouveaux propagateurs de la foi du Christ sont apparus; des moines, établis au début du XIII° siècle par Saint Dominique et Saint François, nommés dominicains et franciscains.

Des sanctuaires et des croix commençaient à apparaître. Les croix étaient placées dans les terres, les cimetières et au bord des chemins. Il n’était pas facile de bâtir des sanctuaires et d’en avoir l’accès aisé, surtout pour les croyants installés dans les forêts et les villages. Mais placer des croix était accessible à tous et cela fut fait à la gloire de Dieu ainsi que, pour assurer la protection des fermes, des champs et la sécurité des chemins. On les avait placées aussi sur les tombes des proches pour exprimer à Dieu, la gratitude pour le pardon des fautes commises ici bas.


Les croyants s’assemblaient devant les croix, disaient les prières, remerciaient Dieu pour la grâce de la conversion. Ils priaient pour la persévérance dans la foi et l’aide de Dieu dans l’adversité et les dangers.


En 1252 commence le premier temps du triomphe des Saintes Croix en Lithuanie. Le Grand-Duc Mindaugas (1240-1263) avait reçu le baptême de l’évêque catholique Christian. Avec l’autorisation du Saint Père Innocent IV, il se fait couronner roi de Lithuanie par l’évêque de Kulm le 6.7.1253. La Croix du Christ, ornant et protégeant jusqu’à présent les modestes enclos lithuaniens, a resplendi sur la tête du premier Roi de Lithuanie.


« Salut ô Croix, notre espoir! » se sont exclamés les chrétiens émus, en voyant la croix couronnant la tête de leur roi, entouré des évêques, des prêtres et des courtisans chrétiens. Ce fut un moment solennel en Lithuanie, heureux et particulièrement joyeux pour les disciples du Christ.

C’était aussi un moment très grave pour les idolâtres, qui voyaient dans ce triomphe la promesse de leur extermination. Forts et puissants, ils complotèrent contre la vie du roi chrétien, et par tous moyens opprimèrent et persécutèrent les chrétiens, et profanèrent les croix.

Le 12 septembre 1263 ils réussirent a assassiné le roi Mindaugas et ses deux fils :Ruklys et Rupeikis. Les païens montèrent sur le trône et persécutèrent cruellement les chrétiens.

Les croix  disparurent de la terre lithuanienne, et les bûchers sacrés des païens  réapparurent. Le peuple peu affermi dans sa croyance a abandonné la foi du Christ, recherchant les faveurs des princes païens. Certains fidèles sont restés et ont été décimés par des persécutions. De nouveau ils devaient cacher leur foi, attendant la pitié de Dieu. D’autres sont partis mener une vie errante.

Cette situation a duré presque un demi- siècle. Mais les gouverneurs et les princes lithuaniens ont reconnu, que s’ils n’acceptaient pas la foi du Christ, ils périraient et leur peuple aussi. Ils nouèrent donc des relations amicales avec les rois chrétiens. Vytenis et Gédiminas envoyèrent des messagers auprès du Saint Père, lui demandant d’envoyer en Lithuanie des moines et des missionnaires, en lui signalant avoir des églises et des prêtres catholiques ainsi que de nombreux fidèles. Les catholiques sont libres.


« Depuis 1300, la sérénité et la paix, faisaient le bonheur dans nos régions,  raconte l’historiographe lithuanien Narbut.

Les croix, saints emblèmes du salut, dédaignées et cent fois renversées, sont maintenant dressées au bord de la Viliya (Wilia), couronnées de feuilles et depuis elles sont respectées.

Le tintement de la cloche appelle les fidèles à la prière... Les prêtres regardent avec admiration les hommes et les femmes, peu assidus auparavant, s’empresser devant les autels. Evadés d’autrefois, citoyens des grands villages, errants d’aujourd’hui, habitants inconnus des forêts vierges, pêcheurs des lacs, tous sont allés chercher la vérité dans la joie...»


Les croyants respirent ; les disciples du Christ se réjouissent de la liberté retrouvée. Les enclos des fermes revivent. Ici et là on aperçoit des missionnaires, en grande partie des Franciscains, qui se sont installés au bord du Boug à Drohiczyn. Ces derniers ont envoyé leurs apôtres en Lithuanie, pendant que les Dominicains travaillaient en Russie lithuanienne.

Vêtus en habits de grosse toile pauvre, mais brûlant de l’amour de Dieu et des hommes, les fils de Saint François, franchissent les seuils du peuple lithuanien avec des paroles de paix et de salut.

Leur pauvreté et leur simplicité dans l’enseignement attirent le peuple. La grâce de Dieu accomplit la conversion.

Suivant les traces de ses ancêtres, le Grand-Duc lithuanien Algirdas (Olgerd), qui domine en Lithuanie en 1345, accorde la liberté de foi et se rapproche des Franciscains à qui il demande conseil.

Son voïvode préféré Pierre Gasztold, gouverneur de la Podolie

lithuanienne, limitrophe de la Pologne, entre en relations amicales avec le staroste

Gabriel Buczacki. Il y rencontre des Franciscains, reçoit l’enseignement du

Christ, se fait baptiser et devient lui-même apôtre du Christ, sans cesser d’être le

Voïvode intime d’Algirdas.

Il fait venir à Vilnius quatorze Franciscains, les fait installer près du château grand-ducal, dans son propre jardin, à l’endroit où aujourd’hui se trouve l’église de la Sainte Croix. On les appelle: Bons Frères. Ces derniers présentent leur croyance avec  modestie et travaillent dans le silence pour ne pas exaspérer les défenseurs de l’idolâtrie.

Pourtant les idolâtres, envieux et attentifs, aperçoivent les travaux de conversions. Ils complotent et préparent un piège contre la vie des pauvres apôtres mais ils n’osent pas encore agir. Ils restent prudents devant la souveraineté du grand-duc et le patronage attentif du voïvode Gasztold. Ils attendent le moment approprié et ce moment se présentera bientôt.

En 1365 Algirdas (Olgierd), provoqué par le grand-duc de Moscou Dymitr Iwanowicz, (Dimitri Ivanovitch) part à la guerre. Victorieux il arrive jusqu’à Moscou et conclut un traité de paix.

Pendant que le grand-duc était à la guerre et le voïvode Gasztold momentanément à Tykocin pour traiter des affaires d’état, les païens excitaient le peuple. La foule a attaqué les moines impuissants. «Les pauvres moines sachant très bien ce qui les attendait - dit un chroniqueur franciscain- se sont recommandés au Christ... Soudain leur parvient le bruit de la populace. Ils regardent par la clôture et voient des païens s’approcher; les premiers avec des bâtons, les seconds avec des lances, les autres avec des armes. Les moines ont compris tout de suite à qui sont destinés les coups. Poussant un soupir vers Dieu et s’étreignant en guise d’adieu, comme des brebis innocentes, ils ont attendu la mort »


«Les païens ont pénétré dans le domaine en cassant le grand portail. Avec cruauté ils ont maltraité les sept moines du domaine. Ensuite, ils les traînaient dans la rue, pour que les autres puissent s’acharner sur eux. Les moines attachés et conduit sur la place centrale (où se trouve aujourd’hui l’Hôtel de Ville) y ont subit diverses cruautés, par exemple ils ont été tourmentés avec des fers rouges. Quand les moines ont presque perdu le souffle, on les a conduits devant le juge païen, qui les a condamnés à être décapités. Constatant qu’ils manquaient les sept autres moines, les païens se sont lancés à leur poursuite. Après les avoir rattrapés, ils les conduisirent à Lysa Gora (la Montagne Chauve) prés de la colline Royale appelée auparavant l’Aurochs. Chacun de ces moines fut cloué sur une croix de bois et jeté dans la rivière Vîlenka (Wîlenka). Les païens criaient: «vous aviez voulu qu’on croie en ce bois, flottez donc maintenant sur lui! ». Les corps ont été enterrés solennellement à l’endroit où ils vivaient auparavant »


«Le voïvode Gasztold apprit cette nouvelle avec de grosses larmes». Punissant les malfaiteurs (environ 500) il convoqua à Vilnius un nouveau groupe de franciscains. Il construisit une église et un monastère à Piaskî (Les Sables). Pour protéger les moines des foules et empêcher l’accès des assassins, il entoure ces sanctuaires de remparts. Les franciscains installés ici vivaient selon la règle de Saint François et s’appelaient « conventuels » c’est à dire vivant dans la congrégation d’un monastère, sous la direction de leur abbé.

Qui étaient ces premiers martyrs ? Comment s’appelaient-ils? Les chroniques contemporaines ne nous l’ont pas transmis. Mais, même si elles avaient existé, elles auraient péri au cours des siècles, parmi les guerres, les incendies et les ravages que Vilnius a subi.

De l’histoire postérieure des 36 martyrs franciscains on peut juger que les moines étaient de différentes nations. Notamment, en 1374 quand les Tartares révoltés se sont laissés entraîner par des païens à tuer tous les moines de Piaskî. Les chroniques franciscaines décrivant ces martyres, nous informent que, parmi les missionnaires maltraités, était aussi leur mécène, devenu leur frère en monastère. Cet homme par amour du Christ, avait abandonné les biens de la terre et revêtu la robe de moine sous le nom de père Pierre (Piotr) Gasztold.

Voici quelques martyrs cités ici par leurs prénoms : Bernard et Blazej de Vilnius, Donat et Jacek de Lithuanie, Damjan de Dobrzyniew, Emeryk de Dukla, Erazm de Grodno, Fryderyk de Cracovie, Ignacy de Roussi

Sous le règne de Jagellon en 1406, une fois encore des franciscains ont fait le sacrifice de leur vie, notamment quand le prince Swiatoslawicz (Sviatoslav) a attaqué Vîlnius avec des cosaques.

Les cosaques ont pillé les monastères franciscains, maltraité les moines et les ont tués tous jusqu’au dernier.

Vers 1397 le messager de l’ordre teutonique visitant Vilnius, a déclaré que vivaient encore des hommes se souvenant de ces martyrs : « Au-dessus de la tombe commune se trouve une petite chapelle en bois avec une porte grillagée. A l’intérieur, en face de la porte, au mur se trouve un tableau représentant les 14 missionnaires. Ils sont debout avec des palmes dans les mains et regardent le ciel ouvert, où on peut voir le trône du Père Eternel entouré des anges. Au-dessous de ce tableau est placé l’autel. Tous les jeudis une messe est célébrée ici. Devant la porte, en plein air le peuple prie. Du côté gauche de la chapelle il y a une petite source ou plutôt un petit puits, peu profond, soigneusement recouvert de bois posé par ces saints moines d’autrefois. Un petit toit récent sur quatre petites colonnes, est couronné d’une croix»

Le pieux et généreux roi Jagellon en fondant l’évêché de Vîlnius avait offert le jardin de Gasztold aux évêques. Sur la place où les moines sont enterrés, en plus de la chapelle initiale, se dressait, une colonne avec l’image du Christ crucifié. Pendant un incendie de la ville en  1530, de nombreuses églises ont brûlé. La petite chapelle a été détruite mais la colonne a subsisté. L’évêque de Vîlnius, le prince Paul (Pawel) Olszanski, en reconstruisant la cathédrale a décidé de reconstruire aussi la petite chapelle, mais cette fois en pierres. Une lettre (1543) de cet évêque nous en témoigne : « Pour ces frères enterrés à cet endroit et par amour de Dieu, pour nous et pour nos successeurs, nous avons décidé de construire une chapelle ou un oratoire en pierres à cette place, dans le verger, avec l’accord de nos prélats et chanoines, à la gloire de Dieu et de la Vierge Marie ... »

Selon des écrivains cette colonne comportait une sculpture ou une image en bois représentant la Passion. Elle était munie d’une croix avec un écriteau en latin «A Jésus Christ Crucifié et à la mémoire de 14 moines du Monastère Saint François, qui les premiers ont introduit la foi chrétienne dans la Grande Principauté lithuanienne et en l’an 1333 (ou plutôt 1366) ont été couronnés du martyre, à cet endroit où ils reposent.»

Ainsi était, le salut reconnaissant des habitants de Vîlnius, envers ces saints martyrs. Quant à la fin du XVI° siècle, la piété s’est refroidie, beaucoup de gens puissants ont perdu la foi. Le diocèse avait perdu son évêque et le cardinal Radvila (Radziwill) a été transféré à l’évêché de Cracovie. La chapelle risquant de tomber en ruines.

En 1635 l’évêque de Vîlnius, Abraham Wojna, fait venir des «  Bonifratel » (des Bons Frères). Grâce à eux une nouvelle église est bâtie. La chapelle de l’évêque Olszanski est restée intacte. Plus tard on l’a transformée en cellule religieuse.

Au XVII° siècle, les franciscains de Vîlnius n’avaient pas oublié leurs martyrs.

Craignant la guerre, ils ont décidé de déterrer les corps de ces 14 moines. A ce sujet ils firent des démarches à Rome (la Capitale d’Apôtres).

Le 17 décembre 1649 ils s’adressent au Chapitre demandant l’intercession de leur évêque, pour qu’il appuie leurs projets à Rome. Le Chapitre donne volontiers son accord et transmet la demande à l’évêque qui séjournait à cette époque à Varsovie.

L’évêque Jurgis Tiskevicius (Jerzy Tyszkiewicz) avait chaudement pris cette affaire à coeur. L’année suivante, le 3 octobre 1650, il ordonnait au Chapitre d’effectuer des recherches dans ses archives concernant les obsèques des martyrs.

Le Chapitre chargeait deux de ses membres et l’évêque désignait une commission.

Une lettre de l’évêque en témoigne : «... au cimetière, à côte de l’église Sainte Croix où se trouve maintenant le monastère de Bons Frères; . . .les corps sont enterrés et conservés...

Nous ordonnons qu’en présence des Franciscains et des Bons Frères, la recherche soit commencée. »

1O.X.1650 Jerzy Tyszkîewicz.

Evêque de Vîlnius»




Mais, hélas aux Confins se déroulaient les batailles avec les Cosaques. La Diète était en pleine discorde. Un «orage » de quelques années s’approchait, de l’est comme de l’ouest, laissant derrière lui des ruines et des ravages. Puis s’écoulait un siècle d’accalmie. Mais tout s’était écroulé. Il ne restait que la foi et des croix.




Les Trois Croix sur la colline des martyrs font penser aux débuts de la croyance et aux travaux des saints martyrs.


Vers le 11septembre 1740, les Franciscains ont aménagé de nouvelles croix sur la Montagne Chauve (Lysa Gora) et elles ont survécu jusqu’en 1869. Et plus tard elles sont tombées abattues par le temps.

Aujourd’hui, dans la pauvreté et la tristesse générale, les fidèles ont la nostalgie de ce symbole, ce souvenir exprimé par les croix au manoir de Gédymin.

Kazimierz Machalkiewicz, prêtre, apporte une aide aux fidèles leur permettant la rénovation de ce vieux souvenir religieux.

Il confie son exécution à Antoni Wiwulski, connu pour son talent et à Teofil Szopa.

Wiwulski a dessiné le plan de la construction, avec des croix en métal et en ciment, Szopa l’a mis en oeuvre.

Le peuple s’est associé à ces travaux de tout son coeur. L’emplacement des croix était marqué avec précision : en creusant les fondations, on a trouvé des morceaux des vieilles croix.


Les nouvelles croix ont été installées, celle du milieu devant, les deux autres sur les côtés et un peu en retrait.

L’écriteau en latin au pied de la croix du milieu dit:


La paix:

Aux premiers ouvriers du Christ

du monastère de Saint François en Lithuanie,

assassinés au XIV° siècle à Vilnius et

particulièrement à sept martyrs, crucifiés sur cette colline.


Les fidèles du Christ,

pendant une guerre cruelle,

pour demander l’aide de Dieu et la paix,

ces croix ont été rebâties et consacrées, à la place des anciennes.


                                                                                                                     A.D.1916



L’auteur finit son article dans le «  Journal de Vilnius  » du 25 juin 1916 par ce souhait :


«Que cette colline, couronnée des Trois Croix, en souvenir du martyre de nos premiers Apôtres en Lithuanie, colline qui portait le nom des Aurochs, puis pendant des siècles célèbre sous le nom de «Trois Croix », devienne dans l’avenir la colline de la paix, cette paix que désire tant les chrétiens du monde entier ».


(Texte d’origine polonaise, recueilli auprès de Jan.K. Gasztold de Toronto, Canada, et traduit en décembre 2001 par Alicja Ras de Plaisir – Yvelines).

Tous les historiens confirment la participation de Pierre (Poraj) Gasztold (1305-1364) à l’installation de moines dans ses propriétés de Vilnius, mais il semble douteux qu’il soit devenu moine lui-même et ait péri de la même façon que les moines dont il est question dans le texte ci-dessus, puisque beaucoup d’historiens s’accordent à reconnaître qu’il est mort en 1364 sous les coups des Chevaliers Teutoniques alors qu’il défendait la Forteresse de Véliuona située sur la rive droite du Niémen en aval de Kaunas.

Les historiens confirment bien que Pierre Gasztold alors qu’il était voïvode de la Podolie lithuanienne fréquentait assidûment la très catholique famille polonaise de Gabriel Buczacki aux armes Abdank et qu’il épousa Ona (Anne) Buczacka, fille de Gabriel ce qui peut expliquer sa conversion au catholicisme romain bien avant la majorité de ses pairs. Pierre Gasztold notre ancêtre est le premier des Gasztold à s’être converti au catholicisme ce qui lui permit d’ajouter son prénom chrétien «  Pierre » à son prénom païen «  Poraj ».

*Il faut noter que sous l’occupation soviétique (1941-1989) le monument des Trois Croix érigé en 1916 suivant le projet de l’architecte : A.Vivulskis, furent dynamitées et enterrées le 30.05.1950, par les Bolcheviks, puis déterrées et  à nouveau reconstruites en 1989 telles que vous pouvez les voir aujourd’hui sur la colline Kreivasis, lorsque descendant du centre ville vous vous dirigez vers la cathédrale en empruntant la rue Pilies ou la rue Maironio. Vous avez alors en face de vous sur la colline : le Château de Gediminas à votre gauche et le monument des Trois Croix blanches à votre droite.


                                                                     Pierre Gochtovtt (25.02.2002). * Rév : 2 le 27.11.2003